Exposition: Du 5 au 27 novembre, 2010
Vernissage : jeudi 4 novembre, 18 heures
Rencontre avec l’artiste : jeudi 11 novembre, 19 heures
Communiqué de presse de l’exposition:
La Galerie McClure est heureuse de présenter une exposition des œuvres de l’artiste Barbara Palca Dickstein. Licence comprend approximativement vingt-cinq œuvres sur papier, toutes dessinées à partir du modèle vivant. Elles varient entre l’esquisse rapide en noir et blanc et le travail plus détaillé au pastel, complété plus tard en atelier. En tant que corpus d’œuvres, ces dessins sont racés, exigeants, pleins de lignes probantes; ils font montre d’un usage de la couleur brillant et souvent audacieux.
Le titre de l’exposition, Licence, fait référence aux liens ou connections que Dickstein recherche avec les modèles choisis : permission, exemption, liberté; une indifférence par rapport aux règles convenues qui permet d’atteindre un certain effet, comme dans licence poétique. Pendant que sur les murs de la galerie, on peut reconnaître des modèles familiers à la communauté artistique montréalaise, l’habileté qu’a Dickstein de faire un rendu réaliste du corps n’est que le point de départ de ses recherches. Le dessin, pour elle, est acte d’extraction. Les modèles représentés ici sont eux-mêmes et pourtant autres.
Le médium de choix de l’artiste est le pastel, un outil qui lui donne la possibilité de dessiner et de peindre simultanément. Elle note : « Vous avez l’immédiateté du dessin avec la couleur de la peinture, passant de la ligne dessinée à la forme peinte par un simple mouvement de la main. » Une grande part de la singularité de son travail vient de la manière dont elle utilise ces deux aspects du pastel, presque en contrepoint. La ligne, par exemple, décrit le modèle dans le langage de la représentation. Notamment, c’est à travers le rendu de la tête, le geste des mains et l’usage particulier de l’espace négatif que les dessins révèlent une intériorité qui leur est propre. Les œuvres telles que Jean-Pierre with Pink Doll et Tango Shoes (Véronique), proposent un espace émotionnel de possibilités, de désirs ou de pertes. De façon similaire, la couleur échappe à toute description en faveur d’un débordement du senti, dans un registre intense de teintes brillantes : orange cadmium, vermillon, bleu cobalt, violet et jaune acide. À l’intérieur d’œuvres telles que White Light (Véronique), plutôt que de constituer les contours de la forme, la couleur inonde sensuellement l’image. Dickstein élargit le narratif, gonfle le sens. Ce corpus d’œuvres est constitué de dessins énigmatiques et empreints de fragilité.
Richard Deschênes Les atomistes
Exposition: 3 au 22 décembre 2010
Vernissage: le jeudi 2 décembre à 18h
Communiqué de presse de l’exposition:
La Galerie McClure a le plaisir de présenter l’exposition Les atomistes du peintre Richard Deschênes. Utilisant des tons pâles près du blanc, flirtant avec le dessin et jouant avec les flous dans la représentation, Deschênes nous propose un corpus d’œuvres grands format de compositions complexes et nous permet de découvrir une démarche bien ancrée dans la particularité de son processus, donnant ainsi lieu à un langage unique.
Richard Deschênes s’intéresse à l’atomisme, une théorie proposant la conception d’un univers composé de matière et de vide. Plus particulièrement, il est habité par cette idée que nous percevons le monde à travers l’image de la matière et non de la matière elle-même. Ce jeu de perception se traduit à travers des flous, des calques et par le travail des tons. Les atomistes se présente comme un parcours à la fois dans la représentation et l’abstraction où se rencontrent de façon récurrente l’organique, le corporel et l’animal, laissant percevoir une psychologie complexe et inventive. Microscopique et macroscopique se confrontent pour dévoiler un monde imaginaire tirant ses origines du réel à l’intérieur duquel toutes sortes de curiosités naturelles et scientifiques se trouvent à être recontextualisées.
Richard Deschênes vit et travail à Montréal. Son travail a été présenté lors de nombreuses expositions solo et de groupe au Québec, ainsi que lors de résidences de création entre autres à Shanghai, Barcelone et New York. Ses œuvres font parties de nombreuses collections publiques telles la Collection Prêt d’œuvres d’art (Musée du Québec), Banque d’œuvres d’art du Conseil des arts du Canada, Hydro-Québec et Loto Québec ainsi que privées telles la Banque National du Canada et les Caisses Populaires Desjardins. Il a été récipiendaire à plusieurs reprises du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada et son travail a fait l’objet de nombreuses publications.
Andréanne Fournier Chi & Chi
Communiqué de presse de l’exposition:
La Galerie McClure a le plaisir de débuter l’année 2011 avec l’exposition Chi & Chi de l’artiste Andréanne Fournier. Dans un langage unique et par l’entremise de plusieurs disciplines artistiques telles que l’animation vidéo et la sculpture, Andréanne Fournier nous invite à réfléchir sur l’esthétique de la nordicité. Elle nous présente le fruit d’un travail élaboré au cours de l’année 2010 et résultant d’un séjour de trois mois d’hiver à Sulva (Vaasa) en Finlande.
Andréanne Fournier vit et travaille à Montréal où elle a complété un baccalauréat et une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal. Son travail a été présenté dans plusieurs expositions individuelles et collectives au Québec, au Canada, en Finlande et aux États-Unis. Plus récemment, elle a exposé à la galerie l’Oeil de poisson de Québec et se prépare à poursuivre sa recherche cet hiver en Finlande et en Norvège.
Marc Dixon, Celine Ronc et Sébastien Wornsnip Ni quitter ni coller
Exposition: 4 au 26 février 2011
Vernissage: le jeudi 3 février à 18h
Rencontre avec l’artiste: jeudi 10 fevriér, 19 heures
Communiqué de presse de l’exposition:
La galerie McClure a le plaisir de présenter l’exposition Ni quitter ni coller des peintres Mark Dixon, Cécile Ronc et Sébastien Worsnip. Le titre de ce projet est issu d’une maxime chinoise et fait référence à la source d’inspiration première des artistes : le paysage et les éléments naturels. En effet, ceux-ci leur servent de prétextes à des explorations formelles qui tendent vers l’abstraction sans jamais quitter l’évocation du paysage.
Dixon, Ronc et Worsnip se rencontrent régulièrement pour échanger sur leur travail. Il en ressort une importante réflexion sur des pratiques intéressées par un sujet aussi ancien que la peinture elle-même. Les artistes recherchent dans leurs œuvres : « […] à évoquer plutôt qu’à représenter, à figurer ; à suggérer des espaces multiples et contradictoires au sein d’un même espace pictural illusoire, à faire coexister plusieurs langages visuels, à accorder une attention particulière à l’aspect tactile de la peinture et une place privilégiée à la couleur comme expression des liens entre le paysage et la vie psychique…»
Originaire de Fredericton (NB), Mark Dixon obtient une maîtrise en beaux-arts à l’Université Concordia et décide de s’installer à Montréal. Détenteur de plusieurs prix et distinctions, il a plusieurs expositions solo et collectives à son actif.
Cécile Ronc est une peintre d’origine française installée à Montréal depuis 2005. Diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, elle a récemment exposée en février 2010 à la galerie Premier Regard à Paris et a obtenu une bourse de résidence de trois mois à la Casa de Velazquez à Madrid en 2009.
Fiona Annis The after-image (SwanSongs)
Exposition: 4 au 26 mars 2011
Vernissage: le jeudi 3 mars à 18h
Rencontre avec l’artiste: le jeudi 10 mars à 19h
Communiqué de presse de l’exposition:
La Galerie McClure a le plaisir de présenter l’exposition The After-Image (SwanSongs) de l’artiste Fiona Annis. Le travail de Annis est une initiative de recherche et de création située à l’intersection d’une pratique photographique documentaire et d’une cartographie biographique nomade. Comme un acte conceptuel romantique de réminiscence, The After-Image (chants de cygne) reflète un croisement des disciplines et un croisement de temps.
L’expression « chant de cygne » est issue d’une légende grecque affirmant que les cygnes sont muets, mais qu’ils émettent un crie juste avant leur mort. Au fil des époques, la légende a été épousée par des poètes et a mené à l’utilisation de « chant de cygne » pour signifier les dernières expressions d’un adieu final d’une personne, en particulier d’un auteur ou d’un artiste. Dans le cadre du travail actuel, The After-Image (chants de cygne), Annis explore les chants de cygne d’une séquence de personnages historiques ou atypiques tels que Virginia Woolf, Bas Jan Ader, Walter Benjamin et Shannon Jamieson, pour lesquels leur dernière œuvres sont intimement connecté avec leur mort.
Le corpus du travail est réalisé comme un cycle de rencontres photographiques avec des paysages et des architectures qui sont reliés à une séquence de chants de cygne, sélectionnée pour la pertinence de ses résonances poétiques et politiques. À cet égard, les œuvres cherchent à dévoiler des échos gravés dans le paysage et agit comme un point de départ ouvrant sur une méditation entre les actes finaux et l’emplacement de leur articulation.
Annual Student Exhibition 2011
Communiqué de presse de l’exposition:
Les étudiants inscrits à l’école d’art pour la session d’hiver sont invités à exposer leurs œuvres dans le cadre de notre exposition annuelle. L’exposition, qui regroupe une centaine d’œuvres réalisées dans une grande variété de techniques, donne aux étudiants la possibilité de voir leurs œuvres dans le contexte d’une galerie professionnelle. Elle offre aussi l’opportunité d’apprécier la grande diversité de la production artistique au Centre.
David Blatherwick Aqueous Humour
Exposition: 6 au 28 mai 2011
Vernissage: le jeudi 5 mai à 18h
Communiqué de presse de l’exposition:
La Galerie McClure a le plaisir de présenter Aqueous Humour, une exposition des œuvres du peintre David Blatherwick. Aqueous Humour (l’humeur aqueuse) est le terme utilisé pour désigner, à l’intérieur de l’œil, la mince couche humide contenue entre la cornée et le cristallin. Elle nourrit le cristallin et effectue une pression qui maintient la forme convexe de la cornée. Ne jouant pas un rôle direct dans la vision, elle en fournit pourtant les circonstances nécessaires. Blatherwick comprend l’humeur aqueuse comme une analogie sur le rôle de la peinture dans le monde visuel : un point de transition entre le domaine de l’intérieur et de l’extérieur.
Le corpus d’œuvres d’Aqueous Humour se présente comme une séquence d’œuvres de grands et petits formats réalisées entre 2010 et 2011. Au cours des dernières années, Blatherwick s’est intéressé au monde qui est invisible à l’œil nu. Il a collecté au passage des images qui en étant issues : images de microscope ou encore rayons-x d’éruptions magnétiques à la surface du soleil. Ces phénomènes le fascinent et l’effraient simultanément. «Nous ne les voyons pas directement, leur compréhension est marginale malgré le fait qu’ils influencent notre vie de multiples façons; ce qui leur confère un statut semi-mythique dans notre esprit» Blatherwick réalise des œuvres provenant à la fois du réel et de ce qu’on s’imagine comme étant représentatif de la nature à grande ou à petite échelle, travaillant cependant en dehors de la tradition de la représentation. Débutant par des constructions géométriques simples qui vont par la suite apparaître comme organiques, il travaille avec les couleurs et les compositions pour enfin créer, avec un certain sens du jeu, un monde tout à fait fabriqué qui évoque ces mêmes mondes invisibles. Au final, c’est l’acte de peindre ainsi que le potentiel de la peinture en soi qu’il privilégie pour procurer à l’observateur « une forme de plaisir reliée au fait d’exister. »
Linda Swanson
Exposition: 3 au 25 juin 2011
Vernissage: le jeudi 2 juin à 18h
Rencontre avec l’artiste: le jeudi 9 juin à 19h
Communiqué de presse de l’exposition:
La Galerie McClure est heureuse de présenter le travail de l’artiste céramiste Linda Swanson. Un certain mystère subsiste, au-delà de notre capacité à décrire le monde naturel, quant à la manière dont la matière prend forme; elle semble parfois être une chose, puis en devient une autre. Les choses lumineuses deviennent sombres, celles qui sont molles se solidifies, tandis que les choses solides se mettent à couler, tout à coup fluides. De telles transformations nous amènent à nous poser des questions sur notre propre existence et notre devenir; comment trouver sa place dans un monde en constante évolution? In Formation est une série d’installations dans laquelle Linda Swanson explore le phénomène de la métamorphose à travers des matériaux céramiques crus et biscuités. En allant extraire l’aspect naturel d’argiles raffinées industriellement, voire même d’argiles, sels ou composés minéraux synthétiques, elle révèle le côté ambigu de l’artificiel, nous permettant ainsi de réfléchir sur la nature et sur nous-mêmes.
Linda Swanson est une artiste dont les intérêts sont encrés dans la nature transformative des matériaux et procédés céramiques. Son travail s’intéresse aux propriétés énigmatiques de la matière à un niveau élémentaire. Il réveille la faculté d’émerveillement en nous faisant nous questionner sur la connaissance : comment et que savons-nous?
Linda Swanson vit et travail à Montréal depuis 2008. Elle est originaire de Californie. Son travail a été exposé à Montréal, Paris, New York et à travers les États-Unis. Elle a reçu des bourses du Delaware Center for Contemporary Art, du Cattaraugus Arts Council, et du NCECA. Son travail a reçu l’appui de la New York Foundation for the Arts, de la Saltonstall Foundation et de l’Université Concordia. Elle a étudié la céramique au Musée Tekisui, au Japon, et possède un baccalauréat en histoire de l’art de l’UCSB, un baccalauréat en céramique du CSULB et une maîtrise en arts visuels de l’Alfred University. Depuis la fin de ses études en 2005, elle a enseigné la céramique à l’Alfred University, au Kansas City Art Institute et à l’Université Concordia.