Robert Walker Mediascapes

Vernissage: le jeudi 5 février à 18h
Exposition: 6 au 28 février 2009

La galerie McClure a le plaisir de présenter une exposition des photographies de Robert Walker. Mediascapes s’intéresse au surplus d’informations visuelles qui infecte les grands centres urbains. Times Square et Las Vegas représente deux épicentres de ce phénomène, des paysages médiatiques denses d’images commerciales provocatrices.

Mediascapes est une tentative de renverser les intentions manipulatrices originales de ces images en les mélangeant et en les combinant, créant une harmonie discordante au résultat lourdement ironique et humoristique. Times Square apparaît tel un immense cube rubrique avec les autobus, taxis et camions chargés de mots et d’images en continuel mouvement, créant un collage mobile d’énigmatiques messages.

Pour mettre l’emphase sur l’effet dramatique de ses photographies, Walker joue avec les dimensions et travaille en grands formats. La relation entre les objets se retrouvant au fond et à l’avant devient ambiguë et les manipulations créent d’étrange juxtapositions entre le réel et l’artificiel. Les piétons, souvent vu comme des victimes, semblent pris au piège dans un perpétuel trompe-l’œil ou dans un monde parallèle. Se retrouve-t-on face à de la pollution visuelle ou une image féerique? Mediascapes offre une vision ambivalente de cette contagieuse nouvelle réalité urbaine.

Robert Walker vit et travaille à Montréal. Il a passé 10 ans à New York, photographiant la ville. Des portfolios de son travail ont été publiés dans divers magazines littéraires, de photographie et d’art incluant Apperture, American Photographer, Parachute et CV. Son travail a été exposé au Canada et à l’international et fait partie de nombreuse collections privées incluant la Bibliothèque Nationale de Paris, le Musée des Beaux-Arts de Montréal, le Musée d’Art Contemporain de Montréal et la Vancouver Art Gallery.

Catherine Y. Bates Hors limites : Monochromes

Vernissage:le jeudi 5 mars à 18 h
Exposition: 6 au 28 mars, 2009
Rencontre avec l’artiste: Jeudi le 12 mars à 19h

La galerie McClure a le plaisir de présenter Hors limites : Monochromes, une série de dessins et peintures monochromes de Catherine Y. Bates. Malgré le fait que Catherine Y. Bates soit reconnue pour la richesse de ses couleurs et le rendu poétique de lieux spécifiques, le travail présenté dans cette exposition met l’emphase sur une palette restreinte dévoilant l’expressivité immédiate des dessins et soulignant la nature abstraite du travail. L’exposition inclut approximativement 26 œuvres de dimensions variables allant des grands formats aux petites encres intimistes, en majorité des paysages et toutes, sauf une, réalisées depuis 2000.
La galerie McClure s’est jointe à la galerie Stewart Hall de Pointe-Claire pour présenter ces deux expositions du travail de Catherine Y. Bates. L’exposition à Stewart Hall, Hors limites : Rétrospective rassemble 65 œuvres réalisées au cours des 40 dernières années. Catherine Y. Bates est issue de la scène artistique montréalaise à l’époque de l’avant-garde, l’abstraction et l’expérimentation, mais elle ne s’est toutefois jamais défaite de son rapport au figuratif et tout particulièrement à la terre et à la riche tradition canadienne de la peinture de paysage. Le travail présenté à Stewart Hall donne un sens visuel au lien conceptuel existant entre l’abstraction et le réalisme dans ses oeuvres. Quant au corpus de l’exposition Hors limites : Monochromes, il complète la rétrospective en isolant une trajectoire esthétique spécifique. Le travail retrace la quête de l’artiste pour trouver une façon de «dessiner à l’intérieur de la peinture» afin de conserver la nature spontanée du dessin sur la surface peinte. Dans plusieurs des grands formats de Georgian Bay, tels que Grasses I et II, le sens émerge davantage de l’énergie de la gestuelle intégrée à la peinture que de l’image réaliste que ses traits décrivent. La surface est recouverte d’un rythme agité de lignes, comme si l’artiste se projète à travers le paysage, établissant une relation entre elle-même et la nature. Cette impression de pénétrer le paysage grâce au dessin est aussi de l’avant dans l’œuvre Owl’s Head, Nostalgia qui témoigne, telle une chanson de deuil sombre, de ses préoccupations pour l’environnement.

Ces deux expositions en tandem sont accompagnées d’un catalogue, Hors limites, publié par la galerie Stewart Hall. Nous souhaitons remercier l’artiste, Catherine Y. Bates, ainsi que Joyce Millar, directrice de la galerie Stewart Hall, pour leur support enthousiaste et leur coopération dans tous les aspects du projet. L’exposition Hors limites : Rétrospective à Stewart Hall aura lieu du 21 mars au 3 mai et le vernissage sera le 22 mars à 14h.

Exposition annuelle des étudiants

Vernissage: le samedi 4 avril à 12h
Exposition: du 4 au 23 avril 2009

Les étudiants inscrits à l’école d’art pour la session d’hiver sont invités à exposer leurs œuvres dans le cadre de notre exposition annuelle. L’exposition, qui regroupe une centaine d’œuvres réalisées dans une grande variété de techniques, donne aux étudiants la possibilité de voir leurs œuvres dans le contexte d’une galerie professionnelle. Elle offre aussi l’opportunité d’apprécier la grande diversité de la production artistique au Centre.

Virginia McClure dessins récents

Vernissage:le jeudi 30 avril à 18 h
Exposition: 30 avril au 23 mai, 2009

La galerie McClure a le plaisir de présenter Dessins récents, une exposition du travail de Virginia McClure. Malgré que Mme McClure soit largement connue pour son travail en céramique et ses monotypes, depuis les dernières années elle a effectué un retour vers le dessin du corps humain. La galerie présente un corpus de 25 dessins médiums mixtes sur papier.

Plusieurs œuvres de l’exposition ont débuté au cours des trois dernières années dans l’atelier de modèle vivant du lundi matin auquel Virginia McClure assiste avec un groupe d’artistes. Les médiums traditionnels du fusain et du conté trouvent une résonance particulière avec les surfaces préparées où les formes abstraites interagissent avec les corps figuratifs. D’autres dessins ont été réunis dans des séries satiriques, où les points de vus féministes sont explorés de façon humoristique à travers de lumineux lavis acryliques superposés aux études initiales.

L’exposition marque aussi le lancement de son troisième livre, The Yellow Painting, publié par le Centre des arts visuels. Ce livre des mémoires personnelles de Mme McClure témoigne aussi de l’histoire du Centre à travers son implication constante dans cette institution depuis plus de 40 ans.

Dans son enfance, Virginia McClure a étudié au Musée des beaux-arts de Montréal avec Arthur Lismer. Elle a plus tard gradué du School of the Museum of Fine Arts de Boston. Elle a joué un rôle primordial dans l’histoire du Centre des arts visuels depuis les années 50 en tant que directrice et présidente du conseil d’administration durant plusieurs années. Ayant fait partie des premiers membres du Potter’s Club, nom d’origine du Centre, Virginia McClure était une artiste céramiste talentueuse dont les projets étaient couronnés de succès. Elle s’est par la suite tournée vers d’autres disciplines et, plus récemment, la poésie. Son travail a été exposé au Canada ainsi qu’aux États-Unis et en Espagne. Ses œuvres font partie de plusieurs collections privées.

Thérèse Joyce-Gagnon Survol 1979-2009

Commissaire: Hedwidge Asselin
Vernissage: Tle jeudi 28 mai à 18 h
Exposition: 29 mai au 20 juin, 2009
Recontre avec Thérèse Joyce-Gagnon et Hedwidge Asselin: le jeudi 11 juin à 19

La galerie McClure a le plaisir de présenter Survol, une mini-rétrospective du travail de l’artiste peintre Thérèse Joyce-Gagnon, bien connue du milieu artistique québécois. L’exposition fait le survol de 30 ans de travail de cette artiste, couvrant la période de 1979 à 2009.

Le travail artistique de Thérèse Joyce-Gagnon porte essentiellement sur les séries. Lors de stages au Banff Centre for the Arts à la fin de 1980, elle découvre la « Génération X » et poursuit ce thème pendant plus d’une décennie. Elle a trouvé ces jeunes conscientisés et préoccupés aussi par les problèmes écologiques et les choix politiques. Leur questionnement a vite rejoint son intérêt social et l’a amenée à sa recherche actuelle sur l’écologie.

Elle a abordé cette nouvelle série avec l’objectif de mettre en lumière la négligence, l’abandon et l’aveuglement. Dans des tableaux de grand format, elle montre parfois des espaces dénudés, sous des lumières tamisées, où de subtils nuages de poussière nous font voir la dureté et la sécheresse de la terre. Ces espaces désertiques deviennent des lieux de réflexion où le spectateur, ne se sentant ni menacé ni culpabilisé, est contraint de constater l’évolution de la nature. Elle poursuit toujours cet intérêt qui l’amène maintenant vers l’urgence de sauvegarder l’environnement. Ses yeux se posent sur ces merveilleux « lieux protégés », lacs, étangs, rivières, marais, boisés, forêts, terres agricoles, etc. Elle déplore la lenteur du procédé. Les formats rapetissent et deviennent plus intimes.

Les séries du passé ont eu elles aussi des regards intimes, comme « Lieux cachés, lieux sacrés » axée sur l’intimité secrète des ateliers. À l’origine, une longue série de tableaux abstraits, « Empreintes », fut pour elle un pur bonheur et permit toutes celles qui devaient suivre. Il y a eu des tableaux sur la terre déclenchés par le désastre écologique de São Paulo, des autoportraits attribuables à des stages solitaires, des ados, des scènes d’intimité familiale, toujours influencés par l’environnement immédiat. Pendant toute sa carrière et à travers toutes ces séries, la lumière est incontestablement demeurée l’axe principal de sa recherche.

Thérèse Joyce-Gagnon est native de Montréal où elle a acquis sa formation artistique à l’École des Beaux-Arts et à l’UQAM. Son travail a été présenté au Canada et en France. Cofondatrice et présidente du Regroupement des artistes en arts visuels du Québec (RAAV) 94-95 et présidente du Conseil de la peinture du Québec 91-92, elle est très impliquée dans le milieu des arts. Elle a été reçue membre de l’Académie royale des arts du Canada en 2002 et a été de nombreuses fois boursière du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada. Son travail fait partie de collections publiques et privées.