Vernissage:le jeudi 30 avril à 18 h
Exposition: 30 avril au 23 mai, 2009
La galerie McClure a le plaisir de présenter Dessins récents, une exposition du travail de Virginia McClure. Malgré que Mme McClure soit largement connue pour son travail en céramique et ses monotypes, depuis les dernières années elle a effectué un retour vers le dessin du corps humain. La galerie présente un corpus de 25 dessins médiums mixtes sur papier.
Plusieurs œuvres de l’exposition ont débuté au cours des trois dernières années dans l’atelier de modèle vivant du lundi matin auquel Virginia McClure assiste avec un groupe d’artistes. Les médiums traditionnels du fusain et du conté trouvent une résonance particulière avec les surfaces préparées où les formes abstraites interagissent avec les corps figuratifs. D’autres dessins ont été réunis dans des séries satiriques, où les points de vus féministes sont explorés de façon humoristique à travers de lumineux lavis acryliques superposés aux études initiales.
L’exposition marque aussi le lancement de son troisième livre, The Yellow Painting, publié par le Centre des arts visuels. Ce livre des mémoires personnelles de Mme McClure témoigne aussi de l’histoire du Centre à travers son implication constante dans cette institution depuis plus de 40 ans.
Dans son enfance, Virginia McClure a étudié au Musée des beaux-arts de Montréal avec Arthur Lismer. Elle a plus tard gradué du School of the Museum of Fine Arts de Boston. Elle a joué un rôle primordial dans l’histoire du Centre des arts visuels depuis les années 50 en tant que directrice et présidente du conseil d’administration durant plusieurs années. Ayant fait partie des premiers membres du Potter’s Club, nom d’origine du Centre, Virginia McClure était une artiste céramiste talentueuse dont les projets étaient couronnés de succès. Elle s’est par la suite tournée vers d’autres disciplines et, plus récemment, la poésie. Son travail a été exposé au Canada ainsi qu’aux États-Unis et en Espagne. Ses œuvres font partie de plusieurs collections privées.
Thérèse Joyce-Gagnon Survol 1979-2009
Commissaire: Hedwidge Asselin
Vernissage: Tle jeudi 28 mai à 18 h
Exposition: 29 mai au 20 juin, 2009
Recontre avec Thérèse Joyce-Gagnon et Hedwidge Asselin: le jeudi 11 juin à 19
La galerie McClure a le plaisir de présenter Survol, une mini-rétrospective du travail de l’artiste peintre Thérèse Joyce-Gagnon, bien connue du milieu artistique québécois. L’exposition fait le survol de 30 ans de travail de cette artiste, couvrant la période de 1979 à 2009.
Le travail artistique de Thérèse Joyce-Gagnon porte essentiellement sur les séries. Lors de stages au Banff Centre for the Arts à la fin de 1980, elle découvre la « Génération X » et poursuit ce thème pendant plus d’une décennie. Elle a trouvé ces jeunes conscientisés et préoccupés aussi par les problèmes écologiques et les choix politiques. Leur questionnement a vite rejoint son intérêt social et l’a amenée à sa recherche actuelle sur l’écologie.
Elle a abordé cette nouvelle série avec l’objectif de mettre en lumière la négligence, l’abandon et l’aveuglement. Dans des tableaux de grand format, elle montre parfois des espaces dénudés, sous des lumières tamisées, où de subtils nuages de poussière nous font voir la dureté et la sécheresse de la terre. Ces espaces désertiques deviennent des lieux de réflexion où le spectateur, ne se sentant ni menacé ni culpabilisé, est contraint de constater l’évolution de la nature. Elle poursuit toujours cet intérêt qui l’amène maintenant vers l’urgence de sauvegarder l’environnement. Ses yeux se posent sur ces merveilleux « lieux protégés », lacs, étangs, rivières, marais, boisés, forêts, terres agricoles, etc. Elle déplore la lenteur du procédé. Les formats rapetissent et deviennent plus intimes.
Les séries du passé ont eu elles aussi des regards intimes, comme « Lieux cachés, lieux sacrés » axée sur l’intimité secrète des ateliers. À l’origine, une longue série de tableaux abstraits, « Empreintes », fut pour elle un pur bonheur et permit toutes celles qui devaient suivre. Il y a eu des tableaux sur la terre déclenchés par le désastre écologique de São Paulo, des autoportraits attribuables à des stages solitaires, des ados, des scènes d’intimité familiale, toujours influencés par l’environnement immédiat. Pendant toute sa carrière et à travers toutes ces séries, la lumière est incontestablement demeurée l’axe principal de sa recherche.
Thérèse Joyce-Gagnon est native de Montréal où elle a acquis sa formation artistique à l’École des Beaux-Arts et à l’UQAM. Son travail a été présenté au Canada et en France. Cofondatrice et présidente du Regroupement des artistes en arts visuels du Québec (RAAV) 94-95 et présidente du Conseil de la peinture du Québec 91-92, elle est très impliquée dans le milieu des arts. Elle a été reçue membre de l’Académie royale des arts du Canada en 2002 et a été de nombreuses fois boursière du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada. Son travail fait partie de collections publiques et privées.